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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Dienstag 2. Juli 2013, 11:56 
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«JE SUIS PLUS SYSTÈME TACTIQUE QUE STAR SYSTEM»

UINTERVIEW En Super League,STEVE VON BERGENs’impose comme le plus gros transfert du mercato. Le patron de la défense nationale a rebondi au Stade de Suisse pour un contrat longue durée. Il explique son choix.
Steve von Bergen, le bon air de la Suisse vous manquait-il tant que ça pour y revenir déjà, à 30 ans à peine…

C’est surtout un choix de vie. Après 6 ans à l’étranger, l’opportunité de rentrer s’est présentée. Pour moi, c’était le bon moment. Mais y a-t-il une date limite, alors que certains partent parfois trop tôt? Et puis lorsque l’on vous propose un contrat de 5 ans, ce n’est pas rien, cela compte aussi.

U Vous le battant, vous débarquez pourtant dans un club qui n’a plus rien gagné depuis un dernier trophée soulevé en 1987, il y a 26 ans. Franchement, n’y avait-il rien de mieux qu’YB?

Certes, j’avais d’autres possibilités mais ce qui se construit ici m’a séduit. YB est en train de créer quelque chose. On sent une nouvelle ère. Zurich non plus n’avait pas gagné de titre de champion depuis longtemps quand j’y suis arrivé… En habitant à Neuchâtel, je ne suis qu’à 30 minutes du travail. A ce niveau-là aussi, je suis plus qu’épanoui.

U Pourquoi quitter Palerme alors que vous aviez l’occasion de côtoyer avec Gattuso un champion du monde…

Le club voulait au départ me garder, mais j’ai parlé avec Ottmar Hitzfeld. La Serie B italienne à une année du Mondial représentait un défi plus que dangereux. Avec moins de visibilité, il y avait le risque de m’y égarer et de perdre ma place en équipe nationale. (…) Je sors de 3 saisons de lutte qui m’ont usé mentalement. Psychiquement, les derniers mois m’ont fait très mal. Avoir un nouveau challenge, de surcroît dans un pays que je connais, m’a reboosté.

U Remontons le temps… Petit, lorsque vous jouiez aux Vieilles-Carrières, vous rêviez de devenir qui?

Comme tous les gamins, je voulais être pro, disputer une Coupe du monde. J’étais le Brésil. Je me voyais en Bebeto, en Romario, plus tard en Zidane. J’ai vite compris que je ne leur ressemblerais pas.(Rires.)

U A l’époque, Lucien Favre(ndlr: alors responsable de la formation à Xamax)vous avait pourtant déjà repéré. Croyez-vous à la force du destin?

A un moment donné, on est obligé d’y croire. Il est vrai que Lucien Favre a jalonné toute ma carrière. Le foot est aussi fait d’opportunités. Le destin peut tourner en quelques secondes. Serais-je aujourd’hui le même si Philippe Senderos ne s’était pas blessé à Durban contre l’Espagne le 16 juin 2010? Chaque destin individuel se nourrit aussi du résultat collectif. Si j’étais rentré et que l’on en avait pris 4 contre l’Espagne, la suite aurait sans doute été différente.

U En jetant un coup d’œil dans le rétroviseur pour y considérer votre carrière, vous vous dîtes quoi par rapport à votre potentiel de départ?

Je me suis plus que bien débrouillé, en ayant chaque fois plus que ce que j’espérais. Je n’ai pas créé ma carrière sur mon talent naturel. Si je dois me reconnaître un talent, c’est celui d’être un gros bosseur. J’ai toujours plus travaillé que ceux qui avaient de la facilité, avec une certaine stabilité aussi. En ce sens-là, ma tête est plus forte que mes pieds. On ne m’a jamais dit que j’étais le meilleur, mais mon travail m’a permis de jouer aux côtés des meilleurs.

U Vous êtes Neuchâtelois, le pays des montres. Vous seriez plutôt quel type de montre?

Solide, fiable, à l’heure mais sans grandes complications ni fioritures car cela ne me ressemble pas.

U Une montre chère quand même, compte tenu de votre valeur. Savoir que l’on vaut 1,2 million, ça fait quoi?

Là-dessus, j’ai beaucoup de recul, on ne maîtrise pas ces choses-là. Qui peut se permettre de dire qu’untel vaut tant par rapport à un autre qui vaudrait moins? On ne peut pas mettre de valeur financière sur les hommes.

U Dans votre vie, qu’est-ce qui est important?

Mon épouse Haira, ma famille (il est papa d’une petite Alessia) et, pour 5 ans au moins, YB… L’amour de la famille l’emporte logiquement sur l’amour du jeu. Ma carrière est limitée alors que j’espère garder ma famille jusqu’à la fin.

U Ce milieu vous ressemble-t-il ou, sorti du terrain, existe-t-il un autre Steve von Bergen?

Je ne suis pas du tout le même à la maison que sur le terrain. Heureusement, sinon ma femme hurlerait si je gueulais autant! Une fois que j’ôte mes chaussures, je deviens un autre Steve. Maintenant, l’un ne va pas sans l’autre. Il n’y a pas à préférer l’homme ou le joueur, les deux se complètent. Si je vais boire un café à Neuchâtel ou à Berne, les gens ne vont pas me regarder comme un employé de banque.

U L’image que vous dégagez vous préoccupe-t-elle?

Je ne suis pas du tout paillettes et bling bling. Je n’ai pas été éduqué avec ces valeurs-là. En Italie, je me faisais du reste souvent chambrer à cause de mes habits. Plus d’une fois, les copains m’ont déposé mes fringues au milieu du vestiaire. J’étais le gars sur qui l’on rigolait en raison de son accoutrement. Je fais peut-être partie du système mais je n’y adhère pas. Disons que je suis plus système tactique que star-system.

U Pas de scandales, pas de tattoo, pas de coups de gueule, vous deviez faire le désespoir des paparazzis en Italie…

Oh, ils ont vite compris que j’étais inintéressant pour eux. En vivant comme M. et Mme Tout-le-monde, ça m’a rendu totalement anonyme, ce que j’aime bien. Il y en a assez qui aiment se montrer. Depuis plusieurs années, on constate une dérive. Pour beaucoup, le footballeur devient intéressant quand il sort du terrain pour montrer ses belles bagnoles et son top-modèle. Balotelli est un très grand attaquant, mais on le connaît davantage pour ses frasques extrasportives que ses exploits sportifs. On va moins dire que Balotelli a été meilleur buteur du calcio que Balotelli est sorti avec ses 15 voitures et ses 35 filles. (…) A YB, on roule français. Il n’y a pas de Lamborghini dans le garage.

U L’exercice 2013-2014 sera-t-il enfin le bon pour YB?

On ne va pas bomber le torse et proclamer partout que l’on va rivaliser du jour au lendemain avec Bâle. Mais la volonté existe à Berne de concurrencer le champion rhénan. On est au début d’un processus. Allons-y marche après marche et peut-être effectuera-t-on un jour un plus grand pas sans se casser la figure.

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Freitag 5. Juli 2013, 11:43 
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«Nun werde ich mit YB im Ausland spielen»

Seit bald zwei Wochen trainiert Steve von Bergen mit den Young Boys. Der Nationalspieler erklärt die Hintergedanken seines jüngsten Wechsels und spricht über seine Ziele mit YB.

Was halten Sie als Antwort für Kritiker bereit, die Ihren Wechsel von Palermo zu YB als Abstieg bezeichnen?
Steve von Bergen: Da reagiere ich nicht drauf. Du kannst es nie allen Leuten recht machen, schon gar nicht im Fussball. Wichtig ist für mich einzig, dass ich überzeugt bin von diesem Wechsel, dass ich den Entscheid zusammen mit meiner Familie getroffen habe. Persönlich bekam ich übrigens nur zu hören, der Wechsel sei mutig gewesen (lacht).

Aber gegen Inter, Milan oder Juventus spielen Sie jetzt nicht mehr.
Dafür muss ich aber hier bei YB mehr Verantwortung übernehmen. Ausserdem habe ich andere Vorteile, ich habe einen Vertrag über fünf Jahre unterschrieben, ich kann in meiner Heimat Neuenburg wohnen. Meine Prioritäten haben sich verschoben, ich bin Familienvater und nicht mehr alleinstehend und denke nur an den nächsten Tag...

...aber an die WM nächstes Jahr in Brasilien und damit an die Nationalmannschaft?
Ganz bestimmt, ja. Mein Kopf ist im Moment zu einem grossen Teil besetzt mit Gedanken zu YB. Aber die WM ist immer präsent, sie war es schon, bevor ich hierher kam. Ich habe bei meinen Entscheidungen auch an die Nationalmannschaft gedacht. Die WM-Kampagne will ich als Stammspieler zu Ende führen.

Sie sind jetzt 30. War Palermo Ihre letzte Station im Ausland?
Mal sehen, nun werde ich halt mit YB im Ausland spielen (lacht). Im Ernst: Auf die je drei Jahre in Deutschland und Italien bin ich stolz, das sind Ligen, wo die Konkurrenz gross ist, dort habe ich mich durchsetzen können.

Der Konkurrenzkampf wurde nach Ihrer Ankunft bei YB ebenfalls befeuert. Alain Nef hat reagiert und gewechselt.
Wenn ein Team im Sommer neu zusammengesetzt wird, kann das passieren. Ich sehe mich nicht unbedingt als Abwehrchef. Meine Aufgabe ist, Stabilität in die Defensive zu bringen. Dusan (Veskovac) und François (Affolter) sollen auch zusammenspielen können, man darf das nicht so eng sehen.

Wie beurteilen Sie «Ihre» Abwehr, wie gut ist YB defensiv aufgestellt?
Veskovac ist schnell und stark, er hat auch bereits einiges an internationaler Erfahrung. Affolter hat grosse Qualitäten, er muss einzig zu seiner Stabilität zurückfinden. Wichtig ist, dass wir alle einander kennen, zusammenspielen können, zusammen auskommen. Wer dann spielt, das ist Sache des Trainers und von der Form abhängig. Und die wird sich im Laufe der Saison immer wieder ändern. Aber Tore verhindern findet nicht nur in der Abwehr statt, jeder muss seine defensiven Aufgaben wahrnehmen.

Sie haben jetzt zwei Wochen Training mit YB hinter sich. Wo liegen die Unterschiede zu Palermo? Was hebt die Serie A von der Super League ab?
Die Vorbereitung war äusserst professionell, da gibt es keine augenfälligen Unterschiede. Ich habe jetzt seit sechs Jahren nicht mehr in der Super League gespielt. Aber was mir bei meinem Wechsel nach Deutschland auffiel, war als Erstes die Härte. In Italien war es dann die Passqualität, die Minimierung der Fehler. Du spielst gegen Juve, Inter und Milan, das verlangt enorme Genauigkeit.

Erstmals seit Ihrem Engagement beim FC Zürich vor sechs Jahren spielen Sie mit YB jetzt in einem Verein, der bald einmal um einen Titel mitspielen könnte.
In dieser Saison den Titel anzuvisieren, macht keinen Sinn. Wir sollten ruhig bleiben und im Kopf behalten, dass sicher der FC Basel wieder eine dominante Rolle spielen wird. Aber wir dürfen ruhig zeigen, dass wir hier hart arbeiten. YB gehört in die Top 4, der Europacup muss unser Ziel sein, da wollen wir uns nicht verstecken. Der Start gegen Sion in acht Tagen ist sehr wichtig.

Inwiefern?
Es gilt auch, dem Publikum Wille zu zeigen. Letztes Jahr waren die Leistungen offenbar oft ungenügend, dennoch kamen 17'000 Zuschauer ins Stadion, das ist eigentlich fantastisch. Das Interesse an YB ist riesig, das habe ich schnell gemerkt, aber wir haben auch einiges gutzumachen.


http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/19856224

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Samstag 13. Juli 2013, 13:04 
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YBs neuer AbwehrchefVon Bergen:

3 Abstiege in 4 Jahren!

«Ein Unfall, YB kann nicht Siebter werden.» Das sagt der neue Berner Abwehrchef. Übrigens ein Experte in Sachen Abstieg.

Abstieg mit Hertha. Abstieg mit Cesena. Abstieg mit Palermo.

Nati-Verteidiger Steve von Bergen (30) wird die jüngsten Kapitel seiner Karriere kaum auf seine Visitenkarten drucken lassen. Dreimal stieg der Neuenburger in den letzten vier Jahren mit seinen Arbeitgebern ab. Folgt mit YB der vierte Fall?

«Willst du mir das Etikett der schwarzen Katze anhängen?», fragt der neue YB-Abwehrchef zurück. Heute gibt Von Bergen im Stade de Suisse gegen Sion sein Debüt. Er soll die Abwehr, die letzte Saison 50 (!) Gegentore zuliess, stabilisieren. Von Bergen: «Wenn wir uns mit der Nati nicht für die WM in Brasilien qualifizieren und wir mit YB auf einem der beiden letzten Plätze landen, erst dann bin ich ein schwarze Katze.»

Was lief zuletzt auf Sizilien schief? Von Bergen: «Wir hatten die zehntbeste Abwehr der Liga, aber den zweitschlechtesten Angriff. Das heisst aber nicht, dass mich keine Schuld trifft. Jeder ist bei einem Abstieg mitschuldig.»

Hitzfeld ist zufrieden mit Von Bergens Entscheid

Von Bergen: «Mit Sportchef Fredy Bickel hatte ich schon in Zürich eine sehr gute Zeit. Wir bauten damals etwas auf, wurden mit dem FCZ zweimal Meister. Dazu kommt: Ich kann wieder in Neuenburg leben, wo ich geboren wurde. Zuletzt war ich dort jeweils nur in den Sommerferien. Zudem erhielt ich bei YB einen Fünfjahresvertrag, sie haben sich wirklich um mich bemüht.»

Auch die WM in Brasilien spielte bei Von Bergens Rückkehr in die Schweiz eine Rolle. Der Bürger der Berner Oberländer Gemeinde Schattenhalb (593 Einwohner): «Meine Nati-Konkurrenten spielen für den HSV (Djourou), Wolfsburg (Klose) und Fulham (Senderos). Und ich in der Serie B gegen Crotone?»

Ottmar Hitzfeld gefällt Von Bergens Wahl. Der Nati-Coach zu BLICK: «Keine Diskussion, ich habe Von Bergen lieber in der Super League statt in der Serie B. Ich freue mich, dass er als Leader zu YB gekommen ist.»


http://www.blick.ch/sport/fussball/supe ... 71576.html

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Montag 29. Juli 2013, 19:33 
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«Oh, in Bern kann etwas heranwachsen»

Steve von Bergen ist einer der Hoffnungsträger der Young Boys, damit sie erstmals seit 1986 wieder einmal eine Meisterschaft gewinnen
Bern Die Sehnsucht ist gross in Bern und spürbar auch in den lokalen Zeitungen, wenn da nach einem einzigen Sieg in der neuen Saison von «Sehnsuchtstiller» geschrieben wird. Und die Euphorie rund um die Young Boys wird nicht kleiner, wenn es im zweiten Spiel den zweiten Sieg gibt.

«Es macht keinen Sinn, vom Titel zu reden», sagt Steve von Bergen, «wir spielen in der gleichen Meisterschaft wie Basel, und Basel ist eine geschliffene Maschine.» Und falls es vergessen gegangen ist, erinnert er auch an das: «Zwei Spiele sind nichts.» Dass die Gegner der Chaosclub Sion und der Abstiegskandidat Lausanne waren, sollte ebenso wenig unterschätzt werden.

Wenn der 30-jährige Von Bergen so redet, redet er nicht einfach. Dann sprudelt es in hohem Tempo und Takt. Es lässt sich gut vorstellen, wie das so war, als er sich vor dieser Saison mit Uli Forte traf: hier der offenherzige Romand, der empfänglich war für eine Rückkehr in die Schweiz, dort der offenherzige Italiener, der um den Spieler warb, der sein «Toptransfer» werden sollte.

Zwischen Aufbruch und Wirklichkeit

Von Bergen spürte in diesen zwei Stunden die Begeisterung von Forte, die Überzeugung, in Bern zum Erfolg zurückzukehren, er spürte aber auch den Sinn für die Realität, dafür, die Situation «nicht zu unterschätzen». Schliesslich liess er sich locken, auch dank eines Fünfjahresvertrages.

Acht Jahre war Von Bergen weg von seinem Neuenburg, zwei erfolgreiche verbrachte er beim FC Zürich mit zwei Meistertiteln, sechs durchwachsene bei Hertha Berlin, Cesena und zuletzt Palermo. Im Ausland stieg er mit jedem Club ab. Das warf die Frage auf, ob er denn zu dieser Rolle taugt, die YB für ihn einplante: zum Chef und Stabilisator einer Abwehr, die letzte Saison ohne Chef und Stabilisator war.

Forte liess sich nicht beirren («Manchmal spielen auch Zufälle mit, ob man absteigt oder nicht») und erinnerte an Stéphane Grichting. Der war mit Auxerre auch relegiert worden, bevor er vor einem Jahr nach Zürich zu GC kam und hier so viel zu einer wunderbaren Saison beitrug. Bei YB heisst Fortes Grichting jetzt Von Bergen, und Von Bergen nimmt das als Kompliment: «Wenn ich bei YB eine solche Saison mache wie Stéph mit GC, wäre das ein Erfolg.»

Von Bergen soll seine Erfahrung aus dem Ausland und der Nationalmannschaft einbringen, auch seine Persönlichkeit; das weiss er und sagt er selbst. Er braucht keine zehn Tore zu schiessen, sondern muss verhindern, dass YB nochmals fünfzig erhält. Neben Christoph Spycher und Marco Wölfli, dem neuen Captain und seinem Vize, ist er einer der Führungsspieler. Das schreckt ihn nicht. Aber um sich davon nicht beeinflussen zu lassen, hat er sich eines angewöhnt: die Zeitungen nicht zu lesen.

Die Elogen sind bislang gross gewesen auf Von Bergen. Von «Königstransfer» wurde geschrieben. Dabei mahnt Fredy Bickel: Ein Von Bergen allein genüge nicht, um eine Meisterschaft zu gewinnen. Der Spieler pflichtet der Argumentation des Sportchefs bei: «Basel ist nicht nur Streller, Barcelona nicht nur Messi.»

Der gemütliche Umgang mit den Ansprüchen

Als er 2010 zu Cesena wechselte («Ich wusste gar nicht, wo auf der Karte Cesena ist»), wurde er vom Vereinspräsidenten als neuer Abwehrchef angekündigt. Er kannte deshalb das Anspruchsdenken, das mit ihm verbunden ist, bevor er nach Bern kam. Deshalb sagt er jetzt: «Ich gehe damit ganz gemütlich um.»

In Palermo hätte er noch einen Vertrag bis 2015 gehabt, aber vor der WM wollte er keine Saison in der italienischen Zweitklassigkeit verbringen. Darüber unterhielt er sich auch mit Nationalcoach Ottmar Hitzfeld, für den er inzwischen unverzichtbar geworden ist. Palermo wollte ihn deshalb in die Serie A ausleihen. Als schliesslich das Angebot aus Bern vorlag, stimmten die Italiener einem definitiven Transfer zu. Und als Von Bergen in seiner Heimatstadt Neuenburg mit Forte zusammen sass, dachte er irgendwann: «Oh, in Bern kann etwas heranwachsen.»

Nach den ersten wenigen Wochen ist er überrascht, wie gut die Mannschaft zusammenhält. Was er bislang feststellt, hat er in dieser Form im Ausland nirgends erlebt. «Es gibt keine Gruppen», sagt er, «wenn einer lacht, wissen alle, warum er lacht.» Was er an Erzählungen hört, sei das letzte Saison nicht der Fall gewesen. Und er weiss, wer verantwortlich für Zusammenhalt und Stimmung ist: Das ist der Trainer.

Heute trifft YB auf Thun, ein Derby, wie es Von Bergen mit dem FCZ gegen GC oder mit Cesena gegen Bologna kannte. «Da geht es für den Fan um die Ehre», sagt er. Und für die Mannschaft um etwas ganz Profanes: um Punkte.

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Freitag 30. August 2013, 12:17 
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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Samstag 31. August 2013, 19:34 
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31.08.2013

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Der Kämpfer hat es weit gebracht

Steve von Bergen ist der neue YB-Abwehrchef. Der 30-jährige Neuenburger hat in seiner Karriere viel erlebt – bei seinem Heimatklub Xamax beispielsweise oder in der Medienstadt Berlin.

Der Tag nach der ersten YB-Saisonniederlage gegen GC (1:2) ist auch in Neuenburg ein wunderbarer Spätsommertag. Steve von Bergen posiert am Montag für den Fotografen an verschiedenen Plätzen am Neuenburgersee. Hier ist er zu Hause, hier gefällt es ihm, hier lebt er nach acht Jahren in der Fremde wieder. «Es ist Lebensqualität, in der Heimat zu wohnen», sagt er. «Unsere Tochter ist eineinhalb Jahre alt. Wir geniessen es, mit ihr hier zu sein.»

Steve von Bergen ist ein Familienmensch, er ist bescheiden und bodenständig, aber, glaubt man den Mitspielern, ein Lautsprecher, ständig am Reden und Diskutieren und Führen. «So bin ich», sagt von Bergen, «und als Innenverteidiger spielt man halt in einer sehr zentralen Rolle.»

Das Debüt gegen Bartlett

Steve von Bergen ist der in der Öffentlichkeit am wenigsten bekannte Stammspieler des Nationalteams. Stören tut das den 30-Jährigen nicht, im grossen Gegenteil. «Ich bin keiner, der sich nach vorne drängt», sagt er. Mittlerweile sitzt von Bergen hinter dem Maladière-Stadion in einer Snackbar, trinkt einen Eistee und erzählt aus seinem Leben. «Niemals» hätte er mit 15 Jahren gedacht, einmal Nationalspieler zu sein.

«Damals wollte ich mich bei Xamax empfehlen.» Weil das Geld im Klub knapp war und das Kader klein, erhielt von Bergen als 17-Jähriger eine Chance in der Abwehrdreierkette – neben den Hünen Stephan Keller und Remo Buess. «Ich sollte gegen Zürich in der Mitte verteidigen», sagt von Bergen, «und weil mir Trainer Alain Geiger gesagt hatte, ich solle im ersten Zweikampf voll draufgehen, tat ich das.» Der kräftige Shaun Bartlett habe sich keinen Zentimeter bewegt, während er rund fünf Meter weit abgeprallt sei. «Der Coach zog mich dann nach aussen, wo es gegen den wirbligen Frédéric Chassot besser ging, weil ich relativ schnell bin.»

Die drei Abstiege

Die Episode mit Bartlett ist lange her, und doch erzählt sie einiges über den Fussballer von Bergen, der heute mit Ruhe und Übersicht, Zweikampfstärke und Schnelligkeit den YB-Sicherheitsdienst organisiert. Er sagt: «Mir ist nie etwas geschenkt worden.» Er sei nicht besonders talentiert, nicht besonders gross, nicht besonders gut gewesen als Bub. «Aber ich besass einen grossen Willen.» Sein Vater habe darauf bestanden, dass er seine kaufmännische Ausbildung zu Ende führe, und so war sein erstes Jahr als Profifussballer gleichzeitig sein letztes als Lehrling. «So hart musste ich nie mehr arbeiten», sagt von Bergen. Und er habe seinem Juniorentrainer Christophe Moulin, heute bei Sion engagiert, viel zu verdanken. «Moulin sagte mir, es gebe Künstler im Fussball und Kämpfer. Und ich sei alles andere als ein Künstler.»

Kämpfer von Bergen hat es weit gebracht, von Xamax zu Zürich, dort zu zwei Meistertiteln (2006, 2007), später viele Jahre ins Ausland, in die Bundesliga sowie in die Serie A, wo er gegen Weltklassestürmer meistens solid, oft stark verteidigte. «Ich bin zufrieden mit meiner bisherigen Karriere», sagt von Bergen, selbst wenn er dreimal abgestiegen sei, mit Hertha, Cesena, Palermo. «Das waren harte Rückschläge. Wenn du so oft verlierst, nagt das am Selbstvertrauen.» Aber, und jetzt ist von Bergen einmal forsch, er besitze eine grosse Fähigkeit: «Ich bin mental sehr stark.»

Steve von Bergen findet den Fussball zuweilen mühsam, er sei so laut, schrill, wild. «Damit muss man umgehen können.» Er tut das, indem er beispielsweise kaum Zeitungen liest und schon gar nichts über sich. Das behaupten viele Fussballer, aber man glaubt von Bergen, wenn er sagt: «Ich muss am Montag doch nicht wissen, welche Note mir die Journalisten gegeben haben. Wenn ich einen Fehler gemacht habe, weiss ich das am besten.» Die Resultate der Gegner bekomme er mit, deren Aufstellungen seien im Teletext zu sehen. «Wenn man alles liest, macht einen das doch fast verrückt.»

Insbesondere in der Medienstadt Berlin mit mehreren Tageszeitungen habe er realisiert, was die Presse mit Fussballern anstellen könne. «In einer Saison spielten wir bis zur zweitletzten Runde um den Titel, wir waren die Könige der Stadt, zu unseren Heimspielen kamen 75000 Zuschauer. Und als wir die Bayern 2:1 schlugen, waren wir beinahe Götter für die Medien.» Am Ende reichte es zu Rang 4 – und in der nächsten Saison stieg Hertha ab. «Da waren wir die Oberdeppen für die Zeitungen.» Er selber sei nicht so tief gefallen, weil er ein Jahr zuvor in den Medien nicht so exzessiv bejubelt worden sei.

Der «neue Henchoz»

Wenn man von Bergen zuhört, erhält man bald das Gefühl, der kluge Defensivstratege könnte mit seiner Einstellung und Erfahrung später ein erfolgreicher Coach sein. «Ich weiss nicht, ob ich als Trainer ins Profifussballgeschäft passe. Vielleicht werde ich im Juniorenbereich tätig sein», sagt er. Vorerst aber hat der 35-fache Nationalspieler noch einige Saisons als Akteur vor sich, bis 2018 läuft sein Kontrakt bei YB, und vielleicht läuft er später ja noch einmal für Xamax auf.

Und manchmal, wenn er die Maladière sieht, kommt Steve von Bergen doch ein Zeitungsartikel in den Sinn, aus dem Herbst 2000, als es in Westschweizer Medien über ihn hiess: «Neuenburg hat den neuen Henchoz gefunden!» Es sei ein Schock gewesen, mit seinem Vorbild, dem langjährigen Nationalspieler Stéphane Henchoz, verglichen zu werden, sagt von Bergen. «Mein Vater hat die Schlagzeile gesehen, mir die Zeitung aus der Hand gerissen und gesagt, das müsse ich nicht lesen und schon gar nicht glauben.»


http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/31058127

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Samstag 19. Oktober 2013, 17:24 
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Von Bergen ist der Vater des vermeintlichen YB-Sorgenkinds

Selten zuvor hatten die Young Boys einen formstärkeren Schweizer Nationalspieler als Steve von Bergen in ihren Reihen. Der 30-Jährige hält die von Verletzungen gebeutelte Abwehr zusammen – auch morgen in Luzern.

Manchmal muss Steve von Bergen schmunzeln, wenn er darauf angesprochen wird. Da kommt der YB-Innenverteidiger also aus dem Camp der Nationalmannschaft, wieder einmal hat er seinen Teil zum Erfolg beigetragen, diesmal zum letzten Schritt an die WM 2014 in Brasilien, und wieder einmal folgt darauf der Ligaalltag. Die Nationalspieler reisen zurück zu ihren Klubs, fahren nach München, fliegen nach Neapel, reisen nach England – und Steve von Bergen geht nach Bern, am Sonntag steht mit YB die Partie in Luzern an, der Vierte gegen den Fünften, es kommen 10'000, vielleicht 12'000 Zuschauer. «Ich bin derselbe Spieler, ob mit YB oder der Nationalmannschaft, es wäre ja blöd, wenn ich anders auftreten würde», sagt der Neuenburger, der seit diesem Sommer für die Young Boys verteidigt.

Wie einst Bregy und Chapuisat

Steve von Bergen ist gerade gross in Form, er verleiht der Schweizer Mannschaft seit Jahren Stabilität im Abwehrzentrum und hat, entgegen vieler Vermutungen, auch nach seinem Wechsel von Palermo nach Bern nicht an Einfluss in Ottmar Hitzfelds Auswahl eingebüsst. YB also beschäftigt einen Eckpfeiler der Schweizer Nationalmannschaft, Vergleichbares ist lange her. Ähnlich verhielt es sich etwa mit Georges Bregy, der seine internationale Karriere auf dem Höhepunkt mit der WM 1994 in den USA in Diensten von YB beendete, oder allenfalls Stéphane Chapuisat, der 2002 bei seinem Wechsel nach Bern noch eine feste Grösse im Nationalteam war.

Es ist also bestimmt nicht übertrieben, Steve von Bergen als Spieler mit der grössten internationalen Strahlkraft der Young Boys zu bezeichnen. «Er ist unser Pfeiler und bestätigt das seit Anfang Saison mit ausserordentlich konstanten Leistungen», sagt sein Trainer, Uli Forte. Die Aussage Fortes erhält insofern Gewicht, als bei YB die Abwehr seit Wochen Sorgen bereitet. In zuverlässiger Regelmässigkeit verletzten sich die Verteidiger in den Berner Reihen, als erster war Scott Sutter dran, zwischenzeitlich François Affolter und Dusan Veskovac, zuletzt Marco Bürki – Elsad Zverotic hat den Verein Richtung England verlassen. «Das ist viel Pech», stellt von Bergen fest, «aber jetzt sind halt andere gefordert.» Beinahe Woche für Woche dirigiert der 30-Jährige «seine» Reihe in neuer Zusammensetzung. «Wir können damit umgehen», sagt er bescheiden; «er hat grossen Anteil an unseren soliden Abwehrleistungen», meint Forte. Abermals spricht der Coach eine erstaunliche Tendenz an: Die Abwehr ist nämlich nur das vermeintliche YB-Sorgenkind. Mit zwölf Gegentoren figuriert Fortes Team mit dem FC Sion ligaintern an vierter Stelle, in den letzten vier Spielen kassierten die Young Boys ebenso viele Tore, von den letzten acht Gegentreffern fielen sechs nach Standardsituationen. «Dort, bei den Automatismen und vor allem bei der Konzentration müssen wir ansetzen», sagt Abwehrchef von Bergen, «aber im Grossen und Ganzen sind wir nicht schlecht unterwegs.» Hinten dicht, vorne schlicht – die wahren Probleme der Young Boys liegen nach zwei Treffern in den letzten vier Spielen eher in der Offensive.

Der sekundäre Tabellenblick

Und so muss das exzellent gestartete, aber in den letzten Spielen zaghaft aufgetretene Team in der ersten Partie nach der Nationalmannschaftspause – die für von Bergen, den Abwehrchef beider Teams, gar keine war – morgen in Luzern primär offensiv reagieren. «Sowieso sind wir zuletzt zu viel zum Reagieren gezwungen worden, wir wollen aber die spielbestimmende Mannschaft sein», mahnt von Bergen. Uli Forte ortet die fehlende Torgefahr auch im Kopf. «Vielleicht erzielt einer im Training Tor um Tor, im Match funktioniert dann plötzlich nichts mehr», erklärt Forte und scherzt: «Aber ich kann ja schlecht 30'000 Zuschauer fürs Training aufbieten.» YB muss nicht nur zum Schwung der Startphase zurückfinden, YB muss vor allem punkten.

Dass die Young Boys im Fall einer Niederlage die sieglose Phase auf sechs Spiele ausbauen und den Anschluss an die Top 4 in der Tabelle zunehmend verlieren würden, damit will sich Forte nicht allzu lang aufhalten. «Wichtiger als der Blick auf die Tabelle ist mir momentan, das Team zusammenzuhalten, den Drive wieder hinzubekommen.» Ein unverzichtbarer Helfer wird ihm dabei Steve von Bergen sein, der Nationalspieler, der Vorkämpfer, der Abwehrchef – und somit der Vater des vermeintlichen YB-Sorgenkinds.


http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/11046228

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Dienstag 17. Dezember 2013, 13:51 
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Von Bergen hat, was anderen noch abgeht

Abwehrchef Steve von Bergen ist der Klassenprimus bei YB – seine Konstanz erreichten andere potenzielle Leistungsträger in der Hinrunde bislang nicht. Die statistische Bilanz nach der Hinrunde.

Die Ferien haben begonnen, die Zeugnisse sind verteilt. Nach dem versöhnlichen Abschluss am Sonntag mit dem 1:0-Sieg gegen St.Gallen verabschiedeten sich die Young Boys gestern in die Winterferien. Diese Zeitung hat die eingesetzten Spieler der Berner in jeder Partie benotet – und der Schnitt der Zensuren zum Ende der Vorrunde in der Super League befördert deutlich einen Klassenbesten hervor (siehe Bildstrecke).

Im Sommer war Steve von Bergen der Königstransfer der einmal mehr neu formierten Young Boys. Der 38-fache Nationalspieler kam von Serie-A-Absteiger Palermo und ist aktuell der kostspieligste YB-Fussballer. Die Investition dürfte sich aber gelohnt haben: Von Bergen ist mit einem Notenschnitt von 4,78 nicht nur der beste Fussballer von YB, sondern auch der einzige, welcher alle 18 Spiele über die volle Distanz bestritt. Über 1600 Minuten hat von Bergen alleine nach der Meisterschaftshinrunde in den Beinen, dazu kommen drei Cupspiele. «Seine Klasse ist beeindruckend, ebenso seine Konstanz», sagt Trainer Uli Forte über seine Schaltzentrale in der Abwehr.

Von Bergen ist eigentlich dort, wo Forte jeden seiner Akteure gerne sehen würde: auf konstant hohem Niveau, ohne Aussetzer, ohne Verletzung – und mit integrem, vorbildlichem Verhalten neben dem Platz. «Von Bergen bringt unsere jüngsten Spieler weiter», ist Forte überzeugt, «er spricht viel mit ihnen und weist sie im Training an.» Spieler wie Moreno Costanzo, denen eine vergleichbare Leaderrolle zugedacht ist, konnten ihr Potenzial indes noch zu wenig regelmässig abrufen.

Der eifrige Frey ist Topskorer

Endlich, ist man versucht zu sagen, finden sich bei YB auch Kräfte aus dem eigenen Nachwuchs immer besser in der Super League zurecht. Mit Michael Frey etwa ist ein Stürmer, der vor eineinhalb Jahren noch Stammkraft in der U-21 war, bester Skorer (5 Tore, 6 Assists). Der 19-jährige Münsinger ist auf der lauf- und kampfintensiven Spielmacherposition im 4-2-3-1-System enorm präsent; möglicherweise muss Frey seine Kräfte manchmal noch besser einteilen. «Ich habe lieber Spieler, die zu viel als zu wenig laufen», meint Uli Forte dazu. Vor dem Nachwuchsnationalspieler spielt der zuweilen etwas einsame Stürmer Alexander Gerndt, der ebenfalls stets aufopferungsvoll kämpfte, aber noch nicht in wunschgemässer Regelmässigkeit traf.

Vier Treffer gelangen dem Schweden, der zwischenzeitlich gar in die Nationalmannschaft berufen worden war. Und mit 17 bestrittenen Partien zählt der 27-Jährige zu den YB-Dauerbrennern um von Bergen (18), Christoph Spycher, Costanzo, Raphaël Nuzzolo, Gonzalo Zarate, Marco Wölfli oder Frey (alle 17 Spiele). «Gerndt traf zuletzt zweimal den Pfosten, das zeigt auch ein wenig, dass er oft schlecht belohnt wurde für seinen Aufwand», sagt Uli Forte über seinen Angreifer.


http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/15120074

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Samstag 15. März 2014, 18:58 
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«Wie viele Behramis gibt es?»

Abwehrchef Steve von Bergen spricht vor dem YB-Spiel heute in St.Gallen über die vielen Gegentore und die Problemzonen von YB, über seine Ziele und über das Nationalteam.

Wer wird Meister? Steve von Bergen: Joker.

Warum? Weil in 12 Spielen viel passieren kann. Es sind erst zwei Drittel der Saison absolviert. Aber natürlich ist Basel klarer Favorit.

Der FCB wirkt aber in diesen Wochen überhaupt nicht souverän. Finden Sie? Schauen Sie die Tabelle an, die lügt nicht. Basel hat 5 Punkte Vorsprung, also macht das Team vieles richtig.

Es gibt Leute, die sagen, dass YB Leader wäre, wenn der Referee bei der 2:3-Niederlage von YB in Basel nicht krasse Fehlentscheidungen getroffen hätte. Ja, der Schiedsrichter war schwach, aber das ist längst vorbei. Ich bin keiner, der sich lange mit solchen Dingen aufhält. Fakt ist: Wir liegen hinter Basel. Fakt ist aber auch: Wir haben 40 Punkte geholt. Das ist gut.

Die Saison von YB gleicht einer wilden Achterbahnfahrt. Wir sind sehr gut gestartet, aber zuletzt verloren wir leider zweimal. Insgesamt gibt es keinen Grund, unzufrieden zu sein. Ich mag es nicht, wenn man alles negativ betrachtet. Ich sehe, dass wir gleich viele Punkte haben wie der Zweite, und der Zweite darf immerhin die Qualifikation zur Champions League bestreiten.

Ist es vermessen, wenn man von YB Rang 2 erwartet? Letztes Jahr wurden die Young Boys Siebte. Jetzt haben wir uns verbessert, wir sind auf einem guten Weg, aber es war ja zu erwarten, dass es Rückschläge geben wird. Kein Team der Welt siegt immer. Wir dürfen jetzt nicht die Nerven verlieren, sondern müssen konzentriert weiter arbeiten.

Die Vorstellungen zuletzt waren nicht berauschend... ...wir haben in Sion bei der 0:3-Niederlage die schwächste Saisonleistung gezeigt, aber zuletzt gegen Zürich war es nicht zwingend, dass wir 1:3 verloren. Der Ball lief auch für den FCZ.

YB hat 13 Gegentore in 5 Spielen erhalten. Worauf führen Sie die Defensivschwäche zurück? Wir verteidigen nicht konsequent, wir sind manchmal unkonzentriert, und wir erhalten viel zu viele Gegentore nach stehenden Bällen. In der Rückrunde haben wir 9 von 14 Treffern nach Eckball, Freistoss oder Elfmeter kassiert. Das ist eine katastrophale Bilanz. Und es tut mir leid für unseren jungen Goalie Yvon Mvogo, der brillante Paraden gezeigt, aber viele Tore erhalten hat. Wir unterstützten ihn nicht genug, zudem gab es abgefälschte Schüsse, die nicht abzuwehren waren.

Sie absolvieren eine starke Saison, zeigten aber zuletzt wie beim dritten FCZ-Tor, als sie zu zögerlich agierten, auch Schwächen. Ich finde es ungewöhnlich, wenn man mir den Fehler vorwirft beim dritten Tor des FCZ, aber ich akzeptiere das. Allerdings war es nicht einfach, diesen Konter zu verhindern. Zudem fiel das Tor in der Nachspielzeit. Ich bin mitschuldig, wenn sich wie in Sion mein Gegenspieler nach einem Eckball durchsetzt. Das ärgert mich am meisten.

Milan Vilotic, Ihr neuer Partner in der Innenverteidigung, ist heute gesperrt. Er wirkt nicht fit und macht viele Fehler. Er ist ein ausgezeichneter Verteidiger. Wir haben aber erst dreimal nebeneinander gespielt und werden uns steigern. Das gilt für das gesamte Team. Eine Innenverteidigung gewinnt und verliert nie alleine. Mir ist aber bewusst, dass ich als Abwehrspieler in der Kritik stehe, wenn wir so viele Gegentore erhalten.

Man hat trotz zuletzt schwacher Leistungen das Gefühl, YB sei nicht weit von Basel entfernt. Ja, wir haben ein starkes Team. Und noch einmal: So schlecht stehen wir in der Tabelle nicht da. Wir müssen jetzt einfach am Samstag in St.Gallen reagieren.

Was fehlt Ihrer Mannschaft denn noch im Vergleich zum FCB? Titel, Titel, Titel. Und Erfahrung. Die FCB-Spieler wissen genau, wie sie sich wann verhalten müssen. Sie sind enorm routiniert, sie lenken eine Partie, wie sie sich das vorstellen. Wir haben viele junge Spieler, die sich gut entwickeln, aber natürlich noch in einem Lernprozess stecken. Manchmal fehlt es uns auf dem Feld auch ein wenig an Persönlichkeit.

Wie meinen Sie das? Es ist bitter, fehlen uns mit Marco Wölfli, Christoph Spycher und Alexander Gerndt derzeit gleich drei sehr routinierte Akteure. Das kann kaum eine Mannschaft einfach so verkraften. Natürlich haben wir immer noch erfahrene Spieler wie Alain Rochat oder Raphael Nuzzolo, um nur zwei zu nennen. Aber Wölfli und Spycher sind absolute Leader des Teams, und Gerndt ist ein erfahrener Stürmer, der den Ball sehr gut behaupten kann.

Fehlt YB ein Leader im zentralen Mittelfeld, der aufräumt und ordnet, gestaltet und führt? Wie viel kostet denn so ein Spieler, der das alles perfekt macht? Wir sind im Mittelfeld gut besetzt, Milan Gajic ist ein Topfussballer, Moreno Costanzo ist unser Captain im Moment

...aber sie sind bei aller Klasse keine Vorkämpfer und exzellente Balleroberer, wie es etwa Valon Behrami im Nationalteam ist. Ich spiele sehr gerne hinter Behrami, aber ich spiele auch sehr gerne hinter Gajic und Costanzo. Und wie viele Behramis gibt es im Fussball? Er ist unglaublich, er rennt und stopft Lücken, aber er spielt bei Neapel und nicht in der Schweiz. Also bringt es nichts, über ihn lange zu diskutieren.

Sind Sie überrascht über die Erwartungshaltung in Bern? Es wird viel geredet und geschrieben, aber ich lese ehrlich gesagt nicht so oft Zeitung. YB ist ein Spitzenklub, da gibt es Druck. Entscheidend ist, was auf dem Platz passiert. In Bern warten die Leute halt schon lange auf einen Titel. Doch wir dürfen nicht vergessen, dass es im Fussball nur Schritt für Schritt geht.

Ihr Vertrag läuft bis 2018... ...ja, und ich bin überzeugt, dass wir vor schönen Jahren stehen.

Und im Sommer fahren Sie als Stammspieler ja noch an die WM. Das ist für mich weit entfernt, genau gesagt 12 wichtige Spiele mit YB. Bis dahin kann viel passieren. Vor der letzten WM in Südafrika rückte ich 2010 als Reservist ein. Meine Chancen, zu spielen, lagen realistisch gesehen bei 0,001 Prozent, weil Innenverteidiger ja kaum eingewechselt werden. Dann verletzte sich Philippe Senderos im ersten Spiel gegen Spanien nach 35 Minuten, und ich bestritt fast die gesamte WM-Vorrunde. Fussball ist manchmal verrückt und oft unberechenbar.


Steve Von Bergen

Er ist gesetzt im Nationalteam Steve von Bergen hinterlässt beim Interviewtermin im Stade de Suisse am Donnerstag einen konzentrierten Eindruck. Er wirkt weniger locker als in der Vorrunde, als der Romand wohl stärkster Innenverteidiger der Super League war. Zuletzt liess er sich von Fehlern seiner Mitspieler anstecken. Dennoch ist der 40-fache Nationalspieler eine grosse Verstärkung für YB.
Im Nationalteam hat der Neuenburger einen Stammplatz, selbst wenn er zuletzt, vor zehn Tagen beim 2:2 im Testspiel gegen Kroatien in St.Gallen, nicht überzeugte. Er sagt bescheiden: «Ich würde niemals sagen, dass ich gesetzt sei. Es kann im Fussball so schnell gehen.» Die WM in Brasilien – wo er noch nie war – sei gerade weit weg, er werde sich ab Beginn der WM-Vorbereitung am 25.Mai intensiv damit beschäftigen. «Ich bin zwar Schweizer und mag es nicht, wenn es zu heiss ist», sagt von Bergen, «und die Luftfeuchtigkeit wird sicher auch unangenehm sein. Aber als ich bei Palermo spielte, war es auch mal 38 Grad.»
Die WM-Favoriten seien Brasilien und Deutschland, auch Argentinien und Spanien seien stark. «Und oft gibt es dann ein Überraschungsteam an einer WM», sagt der 30-Jährige. «Vielleicht sind das ja wir.»


http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/29230510

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 Betreff des Beitrags: Re: (5) Steve von Bergen
 Beitrag Verfasst: Dienstag 27. Mai 2014, 14:44 
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Ein Aufkleber als freudiger Vorbote

Steve von Bergen ist als einziger YB-Akteur für die Weltmeisterschaft in Brasilien aufgeboten. Der Innenverteidiger spricht über seine Rolle im Nationalteam und sagt, was er mit dem südamerikanischen Land assoziiere.

Stolz zeigt Steve von Bergen auf sein Abbild im Panini-Album. Am Montag nach dem letzten Saisonspiel der Young Boys gegen St.Gallen nimmt der Leistungsträger noch einmal einen Medientermin wahr, bevor er sich tags darauf in einen Kurzurlaub mit der Familie verabschieden wird. Die Vorfreude auf das kommende Grossereignis ist beim Neuenburger spürbar, gerne posiert er im Stade de Suisse mit dem Stickerheft für den Fotografen.

Acht Tage später, während die Mehrzahl seiner YB-Teamkollegen in den Ferien weilt, bereitet sich von Bergen mit der Nationalmannschaft in Weggis am Vierwaldstättersee auf die Weltmeisterschaft vor. Er ist der einzige Akteur der Gelb-Schwarzen, der ein Aufgebot für Brasilien erhalten hat. «Natürlich war das ein Thema in der Equipe», sagt er. «Jeder Fussballer träumt davon, einmal an einer WM zu spielen. Und dann noch in Brasilien. Das macht es noch spezieller.» Kaum seien die Panini-Aufkleber erhältlich gewesen, habe bereits das Konterfei von ihm an seinem Spind in der YB-Kabine geklebt, berichtet er mit einem Schmunzeln.

Spanien-Spiel als Wendepunkt

Dass der Romand zu den 19 Schweizern gehört, welche für das legendäre Sammelheft berücksichtigt worden sind, sagt einiges über seinen Werdegang im Nationalteam aus. Nach seinem Debüt 2006 gegen Costa Rica war er lange Zeit ein Mitläufer geblieben, dem es genügte, dabei zu sein. Bis zum 16. Juni 2010. Da ersetzte von Bergen im ersten WM-Spiel in Südafrika nach 36 Minuten den verletzten Philippe Senderos und half mit, den 1:0-Vorsprung gegen den späteren Weltmeister Spanien über die Zeit zu bringen. Fortan zählte von Bergen unter Trainer Ottmar Hitzfeld zum Kern der Nationalmannschaft.

In der WM-Qualifikation spielte er in neun von zehn Partien durch, beim letzten unbedeutenden Match im vergangenen Herbst gegen Slowenien fehlte er gesperrt. An der Seite von Bergens agierte mal Johann Djourou, mal Senderos, mal Fabian Schär, er war der Fixpunkt in der zentralen Abwehr. Dass er als einziger der vier Innenverteidiger zuletzt keine Verletzungssorgen gehabt hat, stimmt ihn nicht nachdenklich. «Es bleibt noch genügend Zeit. Ich habe keine Zweifel, dass alle für die WM bereit sein werden.»

Ältester im jungen Team

Mit 40 Länderspielen gehört von Bergen zu den routinierten Akteuren, im WM-Kader ist er mit 30 Jahren gar der älteste. Seine Rolle im Team sieht er deshalb ähnlich wie bei den Gelb-Schwarzen, welche über einige Talente verfügen. «Bei YB suche ich mit den Jungen noch mehr das Gespräch. In der Nationalmannschaft stehen die meisten bereits im Ausland unter Vertrag und haben so schon viele Erfahrungen gesammelt», sagt von Bergen, der vor seinem Wechsel nach Bern unter anderem für Hertha Berlin, Cesena, den FC Genua und Palermo agiert hat. Ob bei YB oder im Nationalteam, er verhalte sich gleich. «Wenn ich etwas zu sagen habe, dann sage ich es.»

«Wer ist Bebeto?»

Sich selbst bezeichnet er als Mann der alten Schule. Von Bergen hört noch CD, trägt keine Tattoos und vertreibt sich die Zeit nicht an der Playstation. Und unvernünftig viel Geld für eine Sache habe er auch noch nie ausgegeben, sagt der feingliedrige, schnelle Verteidiger. Denkt er an brasilianische Fussballer, dann kommen ihm vorab Romario und Bebeto, die Stürmer der Weltmeisterequipe von 1994, in den Sinn. «Schwärme ich in der Mannschaft über diese Spieler», sagt von Bergen, «dann heisst es: ‹Wer ist Bebeto?›»

In Südamerika sei er noch nie gewesen. Mit Brasilien assoziiere er Sehenswürdigkeiten wie die Christus-Statue in Rio de Janeiro oder das Estádio do Maracanã, sagt von Bergen. In der grössten der zwölf WM-Arenen würde die Schweiz allerdings erst im Viertelfinal antreten. Es wäre der 4.Juli. Von Bergens YB-Teamkollegen bestreiten an diesem Tag den Burkhalter-Cup.

http://www.bernerzeitung.ch/sport/fussb ... y/12702521

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